Premier film de Na Hong-Jin, The Chaser s'inscrit dans la vague de films coréens qui déferle sur l’occident. Une histoire de serial killer, de nuit, de pluie, de violence et de course à pied.
Joong-Ho, ex-flic devenu proxénète, voit ses filles disparaître unes à unes. Lorsque Mi-Jin disparaît à son tour, il se met à la poursuite de celui qu’il suppose vite être le meurtrier des autres filles, espérant la sauver.
Sélectionné, hors compétition, au dernier festival de Cannes, The Chaser a su apporter à son réalisateur une fulgurante reconnaissance internationale. Représentant à la fois un hommage aux films noirs et une critique sociale, il permet à Na Hong-Jin de faire une entrée fracassante dans le cinéma de genre et de s'imposer instantanément comme un grand espoir du cinéma coréen.
Il suffit, en effet, au jeune réalisateur de quelques plans pour nous plonger avec style dans les ruelles crasseuses de Séoul ou d’une course poursuite pour donner une énergie infernale au film. Le film, impressionnant de maîtrise, s’appuie sur des acteurs brillants et un scénario passionnant, quoiqu’on puisse regretter une fin inutilement longue. Etouffant, jouissif, effrayant, comique, exténuant et émotionnellement éprouvant, The Chaser s’impose avec panache comme un modèle du genre et assurément comme une des claques de l’année !
P.P.
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