mardi 2 décembre 2008

Une jeunesse qui bouge , qui bouge , qui bouge ...




« Campus UMP » : La Révolution des Révolutionnaires.








Le lancement a eu lieu en présence de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Le concept est simple et pourtant rien n’avait été fait avant.
D’où le slogan de « Jeunes Révolutionnaires ». Parce qu’il en faut du courage et de la volonté pour avoir l’ambition de reprendre les facultés françaises longuement détenues par l’extrême gauche. Pour ce faire, l’UMP compte bien faire basculer la majorité silencieuse, celle qui lors des blocages soupire mais ne fait rien, celle qui lors des élections des étudiants représentants ne vote pas, en somme ceux qui craignent de prendre partie ou restent en retrait..
Et pourtant, il est temps que tout le monde se mobilise, il est temps de savoir, de voir si la majorité desétudiants soutient ou non ces blocages comme le prétendent les syndicats étudiants d’extrême gauche, si elle soutien le fait qu’à Tolbiac après un mois de paralysie l’année dernière, les notes de TD du premier semestre aient été annulées et que les élèves soient tous passés en examen final.
Pour commencer à tout changer, il y avait déjà la loi d’autonomisation des facs, réforme courageuse et socle d’autres changements futurs pour les facs françaises qui doivent retrouver une renommée internationale. Les jeunes de l’UMP complètent cette action législative en ouvrant des permanences dans les universités, en expliquant les reformes et en mobilisant les jeunes. Les actions consisteront à organiser des débats avec les représentants de gauche, pour comparer les idées, à inviter des personnalités et des ministres à s’exprimer sur tel ou tel points… Ca promet de l’action.
On espère par contre que cette action sera menée sous le signe du fair-play. C’est une évidence que les Jeunes de l’UMP ne seront pas bien accueillis dans les facs, ils souffrent depuis trop longtemps d’une image négative dans ce milieu. Pourtant cette volonté de fer qui les caractérise et ce courage qui accompagne les tâches lourdes d’importance, seront des compagnons, on l ‘espère, suffisants. En effet, sans parti pris, c’est le début d’une longue série de débats, replaçant les universités dans leur rôle d’espace de réflexion sur leur place dans la société, cela promet d’être du grand spectacle.
Cet engagement politique est courageux, il n’échappera pas à la polémique malgré le souhait de ses auteurs. Mais, il réintroduira les débats et la mobilisation dans les universités, à l’image des grandes universités telles que Columbia ou Princeton. En attendant de voir les réactions des autres partis, on peut dire pour l’instant, comme le scande l’UMP, que la jeunesse qui bouge a effectivement « changé de camp » !
C.T.

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