vendredi 16 janvier 2009

Théâtre, en bref...

Equus
de Peter Shaffer
mise en scène : Didier Long

Un spectacle de très grande qualité, aussi fort émotionnellement que dans les jeux scéniques. Des comédiens justes et généreux. Une mise en scène qui rend très bien au texte toute sa profondeur ; si bien que le spectateur ne sait plus qui, de lui et du professeur Dysart (brillamment interprété par Bruno Wolkowitch), est le psychologue. A voir, absolument !
Théâtre Marigny

du mardi au samedi à 20h30, les dimanches à 16h00, relâche 16 novembre


Europeana


d’après le roman de Patrik Ourednik
adaptation et mise en scène : Laure Duthilleul

« Une brève histoire du XXe siècle » dit le titre d’Ourednik. Deux conférenciers énumèrent les folies, les découvertes et les drames du siècle dernier. La mise en scène survoltée et enjouée, les pointes d’humour audacieuses, et l’assurance des deux comédiens assurent si ce n’est l’adhésion du public, au moins son attention, à ce cours d’histoire enflammé. L’histoire prise sous un angle différent, et qui fait sourire alors que la mémoire de ce siècle fait souvent froid au dos.

Théâtre de la Pépinière, du mardi au samedi à 19h


Masterclass
de Terence McNally
mise en scène : Didier Long

1972. Maria Callas a perdu sa voix et donne son dernier cours de chant. Ecrit à partir des notes d’un des élèves de la diva, ce monologue est une véritable leçon sur le métier, leçon de vie. Marie Laforêt interprète la Callas en se donnant entièrement au public, une présence époustouflante. Il est cependant regrettable que le fond sonore (bande son original de la Callas) l’oblige à parler dans un micro. Un spectacle qui ne laisse pas indifférent.
Théâtre de Paris

Du mardi au samedi à 20h30, les dimanches à 15h30


La Cerisaie
de Tchékhov
traduction d’André Markowicz et de Françoise Morvan
mise en scène : Jean-Louis Martin-Barbaz

Cette pièce qui reste un mythe théâtral, le testament d’un auteur dramatique comblé qui sent la vie l’abandonner, parait ici lourde, longue, et sans grand intérêt. La mise en scène ne sert pas le texte, et les comédiens se donnent mais sans résultats. Les rôles féminins y sont pourtant très bien interprétés. Ce sont les hommes qui laissent à désirer. On ne sort pas du spectacle avec le génie de Tchékhov dans les oreilles…

Théâtre Silvia Monfort, relâche le 2 novembre


Le mariage de Figaro
de Beaumarchais
mise ne scène : Christophe Rauck

Une merveille ! La mise en scène rend parfaitement l’humour et la jovialité du texte de Beaumarchais. Des acteurs saisissants de vérité et de justesse. Les hommes en particulier ; Laurent Stocker (Figaro), Christian Hecq (le comte) et Benjamin Jungers (Chérubin) font de la pièce une vraie partie de plaisir.

Comédie Française, Salle Richelieu, Relâche le 25 janvier 2009
(voir le programme de la Française pour les horaires)
3h avec entracte


I.H.

Aucun commentaire: