mardi 13 avril 2010

De la schizophrénie du vieux port


Flash back. 30 janvier 2010. Montpellier bat Marseille 2 – 0 au cours d’un match particulièrement apathique coté phocéen. L’entraineur Didier Deschamps est sous le feu nourri des critiques. La star à 18 millions du mercato estival Lucho Gonzalez est raillée par la plèbe. L’OM est 7e, à une douzaine de points de Bordeaux et bien loin du podium.  
Deux mois et une Coupe de la Ligue plus tard, le club phocéen est solidement installé en tête du championnat, avec potentiellement 3 points d’avance sur des girondins au fond du gouffre et 7 sur ses principaux rivaux. Lucho fait le spectacle et distribue les caviars à la louche, Deschamps a définitivement fait oublier l’ancien coach adoré Erik Gerets et rien ne semble pouvoir arrêter cet irrésistible OM dans sa quête d’un titre de Champion de France qui le fuit depuis 1993. Solidité défensive, impact physique hors du commun au sein de notre Ligue 1 Orange, jeu à une touche de balle avec un Lucho chef d’orchestre et apprivoisement sous l’angle de la discipline tactique et de l’efficacité des feux follets Ben Arfa et Valbuena… Cet OM là dégage une sérénité et une force qu’on n’avait plus senti depuis longtemps, en enchainant sa 4e victoire à domicile d’affilée au sein d’un Vélodrome, redevenu une forteresse imprenable, lieu de supplice pour les adversaires, tout en se permettant de laisser ses tauliers Niang Cheyrou et Taiwo sur le banc.  
Morose hier, le vieux port est aujourd’hui en pleine effervescence.
Comme quoi, en foot plus qu’ailleurs… La vérité d’aujourd’hui n’est jamais la même que celle de demain.


Jonathan Masia

1 commentaire:

Anonyme a dit…

OHé ohé ohé ohééé

LUCHOOOO LUCHOOOOO WHOOOOO OHE OHE OHE OHEEE LUCHOO LUCHOOOOOOOOO


PARIS! BORDEAUX! ON T EN-CU-LE!