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New York, I Love You, c’est d’abord un concept (dans la lignée de Paris, je t’aime): 12 réalisateurs et une foule d’acteurs composant un casting pour le moins prestigieux (De Fatih Akin à Jason Reitman en passant par Natalie Portman notamment côté réalisation, et l’on reconnaîtra, parfois difficilement, les visages d’Orlando bloom, Hayden Christensen ou encore Andie Garcia) se font plaisir autour du thème fédérateur qu’est New York.
Inévitablement se pose un problème de cohérence. Presque autant de personnages et d’histoires que de réalisateurs, et un sujet ouvrant un nombre potentiellement infini de possibilités, mais, contrairement à ce que l’on aurait pu penser il ressort du film (à l’exception d’un ou deux courts métrages, notamment celui de Shehkar Kapur qui tranche assez maladroitement avec le reste du film) une sorte de force collective, de visée commune. Certes la nature cosmopolitaine de la ville est prédominante mais c’est aussi une ambiance, une mélancolie étrangement positive fortement teintée d’amour qui fait le charme du film.
On appréciera particulièrement les séquences de Yvan Attal ou de Allen Hugues pour leur nuit new-yorkaise ou encore la performance de Ethan Hawk, mais c’est finalement l’absence d’ « immense » réalisateur ou d’acteurs stars qui, malgré quelques égarements, permet de garder le spectateur perpétuellement en haleine et d’en faire un tout passionnant et surtout excitant d’un point de vue cinématographique. On en redemande.
Pierre Plettener
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