Une fois n’est pas coutume, le week end footballistique nous aura livré de nouvelles vérités, fortes en émotions et en rebondissements. Qu’il s’agisse de la victoire de Chelsea face à Manchester, du statu quo en Série A, du mano a mano entre le Barca et le Real ou de la solidité de Lyon et Marseille en Ligue 1 Orange, en cette aurore printanière, aucun championnat européen n’est joué.
Toutefois, laissons de côté cet haletant suspens pour revenir sur ce dernier mardi européen où l’Olympique Lyonnais affrontait les Girondins de Bordeaux dans un quart de finale de Champion’s League 100% tricolore.
Qu’on l’a raillé, notre championnat… Qu’on s’est découragé, face à la toute puissance anglaise… Qu’on s’en est cherché, des excuses pour expliquer le pathétique de nos écuries sur la scène européenne… Mais là, le vent à tourné. Enfin. Ce mardi 30 avril marquera au fer rouge la première partie de cette révolution en deux actes qui fera regagner ses lettres de noblesses au football hexagonale.
Engagement, intensité, jeu offensif, joueurs plus que talentueux – mention à Lisandro, Gourcuff et Chamakh – et buts en nombre (4) ont démontré que nous aussi, on pouvait y être, à ce fameux niveau européen. Les médias et autres observateurs européens ne s’y sont pas trompés en consacrant la majorité de leur attention à ce match aller bleu-blanc-rouge au dépend de l’autre affiche du soir, opposant ces deux monstres sacrés que sont le Bayern de Munich et Manchester United. Plus que cet appréciable bruit médiatique, c’est avant tout la qualité et l’intensité du match qui est à retenir, faisant la nique aux supposées inhibitions de nos clubs quant à leur capacité à tenir leur rang dans la plus prestigieuse des compétitions. La vérité est elle bien ailleurs… Les 24 millions d’euros investis par Lyon pour s’offrir Lisandro où les 15 qui ont servi à Bordeaux pour lever l’option d’achat sur Yohan Gourcuff ont payé, permettant à Lyon d’éliminer le grand Real de Madrid et aux Bordelais de laminer le Bayern et la Juventus lors des phases de poules.
Désormais, rendez-vous mercredi prochain pour un match retour qui s’annonce, contrairement aux apparences, des plus indécis. Lyon tient son avantage après sa victoire 3 buts à 1 mais devra se déplacer sans Lisandro, son atout numéro 1, pour faire face à un Bordeaux qui enregistrera le retour d’Alou Diarra et peut être de Marc Planus, soit ses deux tauliers.
Quoi qu’il en soit, ce mercredi 7 avril, les yeux de l’europe seront braqués sur la Gironde… Alors Messieurs, régalez nous.
Jonathan Masia
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